Le Street art n’est plus à la rue

Cette ressource est un article édité sur le site du journal « Le Monde » dans la section « Marché de l’art » . Cet article a été écrit par la journaliste Roxana Azimi et publié le 30 mars 2015 à l’occasion du portrait du président de la République François Hollande par un artiste issu du « Street art », JR.

Il s’agit d’un site d’un journal et par conséquent c’est un répertoire d’articles qui sont publiés sur celui-ci. Le site est d’une relative sobriété dans les tons blancs ce qui permet une lecture très claire des articles. En effet il est seulement composé de liens vers d’autres articles avec des images en entête. De plus, nous avons le possibilité de se mettre dans un mode uniquement lecture pour ne pas être déranger par les articles et images environnantes. De manière plus générale, le site possède plusieurs catégories allant des actualités internationales géopolitiques à un aspect plus culturel qui sont annoncées au sommet du site permettant de bien voir les différentes natures des articles qui ont été postés. Ils donnent des liens vers d’autres articles en rapport avec le sujet permettant ainsi une arborescence et une multiplication des ressources. Il est agrémenté d’une image centrale qui est une œuvre de Dondi White intitulée Dark Continent of Kings vendue 101000 dollars pour montrer l’ampleur du phénomène que l’on a expliciter par la suite.

La journaliste fait le constat que le « Street art » est de moins en moins dans la rue et qu’il se déplace de plus en plus vers le monde de la galerie. Elle s’étonne de cette entrée sur le marché de l’art puisque les collectionneurs sont normalement jugé comme « conservateurs ». De plus en plus de galeries se dotent d’une section « Street art » pour répondre à cette demande grandissante. Pour certains galeristes, cet art n’est pas voué à rester dans la rue puisque les artistes ont pour certains une véritable démarche en atelier avant la création dans la rue. Mais une œuvre créé pour un avoir un véritable impact visuel dans la rue et être vue par le plus grand nombre se retrouvant dans un salon, n’est-ce pas dénaturer l’origine même de ses œuvres, s’interroge la journaliste. Cet intérêt des collectionneurs viendraient de la pertinence et l’actualisme des thèmes abordés malgré leur aspect relativement engagé qui seraient une continuité de l’histoire de l’art en général. La journaliste conclut par le fait que le marché de l’art possède déjà des figures de proue dont les œuvres prennent déjà une certaine valeur comme Bansky ou JR et que la valeur de ses artistes n’en ait qu’a ses débuts et va croître.

En conclusion, cet article est un exemple des problématiques qui touchent au « Street art » puisqu’il interroge des problématiques autour de cet art, à savoir si l’on peut encore parler de « Street art » pour des œuvres en galerie. On assiste aussi ici à des témoignages sur la justification de cette transition par des représentants des marchés de l’art.

Le Street art n’est plus à la rue

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