« Azyle, la légende du graffiti parle avant son procès »

Il s’agit d’une vidéo disponible sur le site internet Clique, réalisé en septembre 2015. C’est l’interview de l’artiste Azyle par le journaliste Mouloud Achour. L’interview est disponible sur le site de clique et également  sur youtube, la vidéo dure 12min. L’interviewer et l’artiste sont séparés par une vitre taguée dans le but de conserver l’anonymat de l’artiste.

L’artiste est interviewé pour parler du fait que la RATP lui réclame 200 000 euros pour avoir graffé illégalement sur les trains RATP. Cette source est intéressante car elle permet de voir ce qui se passe lorqu’il ne s’agit pas d’œuvres réclamées par les galeries. Cette interview permet de comprendre les problèmes auxquels sont confrontés la plupart des artistes « street art ».

Le site internet Clique est un hébergement de plusieurs articles et vidéos… sur le monde actuel, plutôt centré sur la culture. Il est le fruit de l’initiative du journaliste Mouloud Achour. Ce site internet propose un regard différent sur des sujets culturel et sur les personnes qui contribuent à cette actualité. Clique est aujourd’hui devenu une réelle référence pour toute une génération de jeunes. Mouloud Achour est un journaliste qui a su se faire une vraie renommée lui permettant d’interviewer des pointures dans le monde de la musique, de l’art…au delà des frontières.

C’est dans une interview réalisée par Mouloud Achour qu’Azyle revient sur son procès. C’est un artiste street art dont l’anonymat est resté préservé. Il est accusé d’avoir dégradé durant trois ans les métros parisiens, à la peinture et à l’acide. La police aurait retrouvé tout son matériel ainsi qu’un trousseau de clés RATP, les plans des rames… A la suite de cela, la RATP a réclamé 195 000 euros de dommages et intérêts. Azyle tente de démontrer que l’évaluation de cette somme est erronée, en effet il considère qu’en réalité la somme demandée est près de 150 000 euros trop élevée. Azyle cherche à être condamné de façon juste.

Cet interview, au delà du fait de revenir sur le procès d’un artiste street art, nous montre la dualité qui existe au sein de ce mouvement. Notre blog cherche à montrer l’énorme contraste qui existe entre certains artistes, tel que Azyle, qui pratiquent leurs arts de façon illégale, risquant à la fois d’être arrêtés en pleine pratique et de voir leurs oeuvres détruites. Et à la fois certaines galeries qui revendent des oeuvres parfois enlevées de certains murs sans aucun droit des artistes pour les revendre des milliers d’euros. C’est finalement cette opposition et ces problématiques autour du street art, de savoir si il doit être considéré comme un réel mouvement artistique ou simplement comme des dégradations.

Laisser un commentaire